Prose sur l'atelier

L'Atelier

« J'aime l'atmosphère imprégnée de matières, souvent blanches, d'humbles poussières, de petits désordres d'outils qui ne servent pas tous. Cet endroit débordant contient les clés de gestes quotidiens et des désirs de faire. Cet univers, toujours en partance, est le chantier de ma vie, relié à je ne sais quel fil invisible, mais qui compte absolument . »

Le fil

 Je cherche le fil qui me conduit vers cette forme que je sens sortir fluide du chaos. Elle répond à l'élan qui la crée et la modèle . Ainsi du désir de chanter le corps naissent figures, joies, drames, secrets et méditations.

C'est dans ce vaste champ de métamorphoses que l'être fugace devient sculpture. Pour cela, l'esprit entre dans une danse, embrasse la matière qui s'anime à son échos. Les figures s'imprègnent d'une energie quasi-musicale et c'est encore dans l'élan et par l'harmonie qui est une résonance des équilibres que se joue la vie de la forme.  VALIA